Que ce soit pour vous-mêmes ou pour aider une personne que vous connaissez,
il existe des solutions. La violence n'est pas une fatalité que l'on doit affronter seul.e.
En prenant contact avec une association spécialisée qui vous accompagnera.
Leur communiquer un numéro d'urgence
Les numéros de téléphone sont à votre disposition.
> Ne remettez pas en cause le récit de la victime, ne cherchez pas à atténuer la responsabilité de l’agresseur. Il est important que la victime se sente crue et soutenue.
> Soutenez la victime après les faits. Exprimez votre solidarité en lui disant par exemple :
« La loi interdit et punit ces actes et propos » « L’agresseur est le seul responsable » « Vous n’y êtes pour rien » « Je peux vous accompagner vers les forces de l’ordre, la sécurité… » « Je peux rédiger pour vous un témoignage dans lequel je décris ce j’ai vu/entendu » « Vous pouvez être aidée »
> Respectez la volonté de la victime et ne prenez pas de décision à sa place.
> Si elle veut porter plainte, proposez-lui de témoigner de ce que vous avez vu et entendu.
> Dans le cas inverse, proposez lui vos coordonnées pour qu'elle puisse vous recontacter ultérieurement.
Appelez le 17, en particulier lorsque la situation représente un danger grave et immédiat pour la victime.
Si vous vous sentez en sécurité, intervenez pour faire cesser l’agression ou les actes de harcèlement dont vous êtes témoin.
Stratégies possibles : mobilisation des autres témoins, confrontation avec l’agresseur ou le harceleur, diversion… Votre réaction doit être proportionnelle à la menace.
Vous pouvez notamment l'aider avec la création d'un coffre fort numérique : Mémo de vie. Il permet d'ajouter et sécuriser les preuves obtenues et tous les documents officiels et importants. La sécurité du compte est possible par un système de double authentification : l'accès à l'espace personnel nécessite un mot de passe ainsi qu'un code à 4 chiffres qui sera demandé lors de l'ajout et de la modification de document.
Par les articles du Code pénal relatifs à la légitime défense et à la non-assistance à personne en danger.
Article 122-5 du Code pénal / Article 223-6 du Code pénal
Etre témoin d’un acte de harcèlement et/ou de violences n’est pas anodin. Vous pouvez ressentir divers sentiments : peur, culpabilité, malaise… Ces sentiments sont normaux. Sur le moment, la violence peut sidérer le témoin autant que la victime et celui-ci peut éprouver des difficultés après les faits. N’hésitez pas à demander de l’aide, notamment auprès d’associations d’aide aux victimes